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Il n’y a pas de secret !

dimanche, septembre 14th, 2025

Les sorcières sont aussi vieilles que le monde. Leurs pratiques, qui ont peu évolué au fil des siècles, s’appuient sur l’emploi de substances peu recommandables et s’accompagnent d’une phraséologie aussi obscure que possible. Pour être considérée comme efficaces, il faut et il suffit qu’elles répondent (quelque en soit la manière) aux souhaits humains, lorsque ceux-ci se trouvant dans des circonstances extrêmes, sont dans l’incapacité de leur apporter uns solution satisfaisante. Pourtant, parfois, il ne leur est pas interdit d’agir de leur propre chef. Quoiqu’il en soit si l’on fait abstraction des statuettes représentatives dans lesquelles il est de bon ton de planter des aiguilles, elles ont plutôt pour habitudes de concocter des breuvages qu’elles font ingérer à leurs victimes. L’article The forgotten chemistry behind historical witchcraft practices se plait à chercher et trouver (?) des correspondances entre ces substances « inconnues » et des substances « connues » au regard de leurs effets. Ce qu’a apporté l’avancée scientifique, c’est la possibilité d’analyser les substances en cause suite à quoi il a été possible de mettre en correspondance les composants et leurs effets sur les organismes vivants animaux et humains : les animaux ayant souvent servi de sujets d’expérience. Le cas de Circé est particulièrement remarquable dans la mesure où le texte donne à, la fois ue indication sur la substance responsable et sur l’antidote préconisé par Hermès en personne ! Mais si la sorcellerie reste l’activité principale des sorcières, ces plantes ont aussi fait partie de l’arsenal des guérisseurs et guérisseuses, qui savaient les utiliser à bon escient, c’est à dire en faire des thérapeutiques efficaces au cours des siècles. La seule différence vient de la connaissance des principes actifs dont les chimistes/pharmaciens ont fait des prescriptions médicamenteuses. Les différentes étapes de transformation des produits s’expliquent également par la nécessité d’extraire ces principes actifs pour qu’ils le deviennent réellement. Mais le point important dans l’article sus- cité est surtout la vision de la femme au moyen-âge qui ne pouvait que la faire plus sorcière et moins potentiellement scientifiques que l’homme !