
On ne le dira jamais assez, mais l’homme se doit de faire très attention aux conditions climatiques ! Il se pourrait bien que ce concept de « collapsologie », n’en déplaise au néologisme, ne date pas de 2015 ! L’extinction des espèces Homo ayant précédé chronologiquement l’Homo sapiens, seul représentant actuel du genre, est probablement selon les résultats les plus récents, le fruit de refroidissements climatiques successifs (Climate Change Helped Drive Homo sapiens’ Cousins Extinct: Study). Cette redoutable participation des conditions climatiques interroge et « inquiète » sur le devenir de l’espèce humaine dans un environnement qui lui, se réchauffe. L’Homo a induit le réchauffement climatique depuis qu’il arpente la terre, et la découverte de la machine à vapeur a été considérée comme un point hypothétique de non retour absolu. Un tel réchauffement climatique, depuis cette époque, a conduit à qualifier d’anthropocène ce nouvel espace temps de l’holocène, pour bien insister sur le rôle prééminent de l’homme dans cette détérioration. Les résultats ne sont certainement pas fiables à 100% mais ils tendraient néanmoins à pointer du doigt une interrogation en ce qui concerne les capacités cognitives des espèces. Attention, danger, ce n’est pas parce que l’on est plus intelligent que l’on a plus de chance de traverser les époques pour arriver à bon port !
On imagine volontiers que des relevés climatologiques quantifiés n’ont pu apparaître qu’avec l’utilisation du thermomètre, le premier connu ayant porté le nom de Galilée en hommage éponyme au grand homme. D’abord peu faciles d’emploi, parce que basés sur la dilatation de l’air, puis plus tard parce qu’esthétiques, des thermomètres (approximatifs en terme de mesure) ont été reconstitués pour le plaisir des yeux ; des sphères de couleurs variées se déplaçant dans un liquide incolore en fonction de la température ambiante. Il existe aussi un champ plus restreint que celui de la climatologie, celui de la météorologie, certes plus ancienne mais au combien consultée, tant il est vrai qu’il n’a jamais été inutile d’avoir quelques idées sur ce qui risquait de se produire aussi bien en ce qui concerne les cultures ou les déplacements qu’ils soient pacifiques ou guerriers. Aujourd’hui où il est de bon ton d’insister sur le grand prédateur humain, grand méchant loup de la nature, fossoyeur de toutes les espèces animales et végétales, et premier acteur des dérèglements climatiques, pourquoi ne pas s’arrêter sur la survenue d’un évènement ancien dont la cause vient d’être décryptée (Mongol hordes gave up on conquering Europe due to wet weather? 