
Lorsque l’on parle de relation fusionnelle chez l’homme, on se situe plutôt dans le domaine de la psychiatrie et l’on se réfère alors à état psychique où la perception des limites de ce qui est « soi-même » est confuse. On parle aussi d’un phénomène de symbiose entre deux individus, le soi n’étant complet qu’avec l’autre, par l’autre. C’est un exemple que l’on a pu proposer en ce qui concerne la relation du foetus avec sa mère, relation qui pourrait ne pas prendre réellement fin après l’accouchement pour certains individus. Plus généralement la symbiose est considérée comme une association biologique, durable et réciproquement profitable, entre deux organismes vivants. Ainsi voit-on que la symbiose peut aussi bien prendre racine dans le domaine de la psyché que dans celui de la phusis grecque, en terme de nature. Il en est de même pour la fusion comme l’explique l’article For Mates to Fuse Bodies, Some Anglerfish Have Lost Immune Genes puisqu’il se produit une véritable incorporation du mâle dans la femelle dans le but de la reproduction. Cette fusion, déjà exceptionnelle, requiert une autre « anomalie » la perte de gènes immunitaires, ce qui en d’autres circonstances auraient des conséquences catastrophiques ! La question soulevée est d’importance puisqu’elle concerne le domaine de l’immunité adaptative. Cette rupture dans le schéma classique immunité naturelle et immunité acquise pourrait être mise à profit chez l’homme qui, une fois encore, se trouverait bien d’imiter la nature.
Si tous les chercheurs cherchent, tous ne trouvent pas (cela se saurait depuis Charles de Gaulle !) mais alors ces derniers, que font-ils ? Un certain nombre d’entre eux se dévouent à une tâche, oh combien ingrate, reproduire les expériences citées pour confirmer ou infirmer les résultats obtenus par leurs prédécesseurs dans le domaine choisi. Mais avant de s’impliquer dans une reconstitution, parfois hasardeuse, il existe un lieu d’échanges privilégiés : le congrès. Le présentateur et l’auditeur peuvent en effet y deviser courtoisement et de ces rencontres peuvent émerger, à tout le moins, des idées en vue de faire progresser le sujet choisi. Mais pourquoi faudrait-il se lancer dans la reproduction plutôt que dans l’originalité d’un sujet, qualité qui a été pendant longtemps indispensable à l’acceptation d’un article ? C’est pourtant une tendance actuelle initiée dans un domaine où on ne l’attendait pas nécessairement : la psychologie. C’est ce que les anglo-saxons appellent les « registered replication reports » /RRRs (Introduction to the Registered Replication Report,
Ce n’est un secret pour personne, mieux vaut réfléchir avant qu’après. Pourtant, Prométhée qui avait montré, à l’inverse de son frère Épiméthée, cette disposition n’en tira pas le juste remerciement qu’il aurait pu attendre de l’autorité supérieure. Zeus, au contraire, fort mécontent, le soumis pour ses jours restants (l’éternité, c’est long … surtout vers la fin, …..) à un supplice particulièrement effroyable. Épiméthée, réfléchissant toujours trop tard, acceptait Pandore, ce qui à l’usage ne se révéla pas un cadeau vraiment meilleur pour l’humanité. Outre le feu et le savoir, Prométhée serait-il également à l’origine de certaines de ces « qualités » que l’on découvre au fur et à mesure de ces investigations rendues possibles par les avancées de la technique ? C’est ainsi que récemment a pu être mise en évidence la prévalence humaine dans le domaine de la consommation énergétique(Fat lot of good,