
S’il est un sujet ardemment débattu aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain c’est bien celui qui a trait aux rapports Homme Nature, mais il en est un autre tout aussi important c’est celui qui régit les rapports Homme Homme. Hobbes contre Aristote, « Homo homini lupus est » contre « L’homme est un ête sociable, la nature l’a fait pour vivre avec ses semblables ». Un article récent, Neuroscience is starting to unravel the evolutionary underpinnings of mammals’ selflessness ( https://www.the-scientist.com/reading-frames/opinion–why-mammalian-brains-are-geared-toward-kindness-66433?utm_campaign=TS_DAILY%20NEWSLETTER_2019&utm_source=hs_email&utm_medium=email&utm_content=77745415&_hsenc=p2ANqtz-_nxYmHf3goSOad4bCAOfQK5gZ-h7fUnj3kG6JpqI4dVGm3TbTXkwxlTkelNVd8IwyvF8N-VD3KN9wwm02t53eQUQEvTQ&_hsmi=77745415 ) veut accréditer des explications relevant du plus favorable de ces deux avis (voir également un extrait du livre dont il est question :Book Excerpt from Conscience, https://www.the-scientist.com/reading-frames/book-excerpt-from-conscience-66509). N’en déplaise à l’anthropocentrisme, l’altruisme n’est pas une exclusivité de l’humain, l’idée de conscience est elle plus spécifiquement humaine d’où certainement la complexité de sa définition et des mécanismes impliqués. Mais comme rien ne doit résister à l’analyse, pourquoi ne pas chercher à expliquer le pourquoi de cette particularité ? La démonstration proposée semble plutôt procéder d’une tautologie, d’un procédé de réthorique que d’une approche scientifique. L’auteur soulève néanmoins un point important. Avant que d’admettre (pour s’y soumettre ?) la prééminence morale absolue d’un groupe se souvenir que chacun est pourvu d’un matériel identique, fruit d’une évolution commune de l’humanité.