
Monogamie animale : État des animaux qui forment un couple exclusif, au moins pendant la période du rut. Le récent article, Time for divorce (https://www.the-scientist.com/features/animal-divorce-when-and-why-pairs-break-up-70035) apporte un éclairage tout autant nouveau qu’inattendu sur les ménages aviaires dont il était néanmoins connu qu’ils étaient globalement monogames en comparaison des mammifères globalement polygames. Mais qu’en est-il de la monogamie aviaire, est-elle intemporelle et si ce n’est pas le cas à quels critères ce non respect répond-il ? Quand le mâle choisit l’appartement, c’est l’accord du couple qui confirme le choix, mais en cas de conflit, la quête reprend. S’il n’y a pas de possibilité pour une garde partagée en cas de progéniture, la séparation devient inévitable. Mais ce qui est peut-être plus intéressant c’est la distinction que les auteurs font quand ils identifient une monogamie génétique et une monogamie sociale ! Ainsi confirme-t-on le rôle et le poids de l’environnement sur la stabilité du couple. D’une façon générale, la polygamie assure un meilleur brassage génétique que la monogamie. Il n’est donc pas impossible de voir dans la diminution des performances reproductrices, pour causes extérieures entre autres, l’explication de certains des divorces constatés. A l’évidence il est d’autres facteurs plus ou moins faciles à déterminer mais on ne peut nier qu’il existe des airs de ressemblance entre les diverses sociétés dans le règne animal dont l’homme fait partie !