Et l’analyse A clean, green science machine (http://www.nature.com/news/a-clean-green-science-machine-1.17125?WT.ec_id=NATURE-20150319) de l’article Towards a culture of low-carbon research for the 21st Century (see go.nature.com/zdzitd) en serait plutôt un bon exemple ! Si l’article de référence peut sembler un peu long, il n’en mérite pas moins d’en éplucher les différentes têtes de chapitre (on pourra les lire séparément et chacune plus tard avec une grande attention ) ce qui permettrait de s’arrêter (par exemple) sur : Benefits and consequences of travel for the advancement of research et le tableau s’y rapportant, ou bien sur la figure 2 qui indique les différentes motivations évoquées dans le choix du voyage en avion, ou bien encore sur la figure 3 qui rapportent ce qui pourrait motiver une alternative à ce mode de transport. Il s’agit en fait d’un problème que l’on peut résumer par le choix qui doit être fait entre ces deux expressions : “faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais” que l’on opposera “à dire ce que l’on pense et faire ce que l’on dit”. Il est certain que l’implication de la pollution due aux séminaires organisés dans des contrées lointaines en avion pour tous, ne représente pas la moitié de la pollution totale due à l’activité humaine. Il est également certain que l’exemplarité n’a jamais été reconnue comme un moyen efficace de persuasion ! Pourtant d’une part, la suppression de plusieurs facteurs reconnus comme impliqués dans la survenue d’un phénomène pourrait se traduire par un certain degré d’amélioration du dit phénomène. Tandis que d’autre part, mettre ses actions en accord avec ses recommandations pour autrui pourrait sembler éthiquement satisfaisant. D’où il s’en suit que ces articles ne sont pas dénués d’un certain intérêt !