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Le Droit

lundi, juillet 23rd, 2018

Qu’est ce que le droit ? Question à laquelle il est difficile de répondre tant il existe de champs dans lesquels le droit peut s’exercer. On pourrait néanmoins en proposer une définition-brouillon du type “ensemble de règles” en y adjoignant un indispensable complément concernant  ses multiples domaines d’application parmi lesquels on peut évoqur les rapports inter individuels, ceux entre la société et l’individu, et ceux non moins importants que l’individu tisse avec lui-même. Mais dans cette locution proférée à satiété ” j’ai le droit” voire sous la forme plus impérative encore ” j’ai bien le droit”, de quel droit s’agit-il ? Celui dont il est question dans l’article When you have a serious hereditary disease, who has a right to know? (https://mosaicscience.com/story/right-to-know-doctor-patient-confidentiality-law-ethics-genetic-testing/) fait référence à l’individu et à sa parentèle avec comme consubstantialité la notion de responsabilité du premier par rapport aux suivants. En effet si l’individu tient absolument à entre ouvrir une fenêtre sur un hypothétique avenir c’est certainement dans un premier temps à lui qu’il s’adresse, mais dans un second temps c’est la transmissibilité qu’il désire interroger. Ce savoir que les techniques modernes est apte à lui procurer ne le fera pas rentrer dans le champ des certitudes mais dans celui des prévisions statistiques selon l’expression ” avoir plus ou moins ce chances de “. Si l’article énumère un certain nombre d’exemples, il n’en reste pas moins vrai que l’individu est unique lorsqu’il est confronté à la dite situation qu’aucun exemple ne l’aidera à résoudre. Les histoires ne sont pas des réponses. L’éthique ne se partage pas et la technique ne fait que poser des questions. Il est à souhaiter que l’homme sera toujours en dernier lieu celui qui y répondra.

Qui de Voltaire ou de Leibnitz ?

dimanche, avril 23rd, 2017

L’optimisme leibnizien n’était pas pour plaire à Voltaire comme en témoigne son Candide très largement commenté dès sa parution au XVIII° siècle. Ce compte philosophique qui fait osciller son héros entre Pangloss et Martin conclut à la vertu d’un sien jardin qu’il convient de cultiver. Cette chute toujours matière à réflexion(s) et à discussion(s) comporte plusieurs volets dont un peut se résumer par le syllogisme suivant : Dieu est parfait, il est le créateur du monde, le monde est donc parfait ! Point n’est besoin d’insister sur le fait que Voltaire n’adhère pas à cette façon de voir. Ne conseille-t-il pas d’abandonner le stérile d’un optimisme béat aux profits d’un optimisme raisonnable par le jeu de la réflexion personnelle ? Ne pourrait-on pas rapprocher ce conte philosophique de l’article suivant, Doom and gloom won’t save the world (http://www.nature.com/news/doom-and-gloom-won-t-save-the-world-1.21850?WT.ec_id=NATURE-20170420&spMailingID=53886296&spUserID=MTUyNTcxOTczMTcwS0&spJobID=1143171486&spReportId=MTE0MzE3MTQ4NgS2) où il est question (tel un titre de chapitre) de choisir entre l’inefficacité et son contraire. Dans l’exemple choisi, l’auteur invite à adopter un optimisme raisonnable dont le côté positif peut par une possible transmission induire un agir qu’une réflexion morbide serait bien en peine d’obtenir. Si l’optimisme béat est parfaitement inactif, il en est de même d’un pessimisme de même type que l’on pourrait fort bien assimiler à une constatation stérile parce que dépourvue de solution.