Toujours dans la série, on n’avancera qu’en regardant derrière soi, voici que se profile le requin éléphant, Callorhinchus milii (Why sharks have no bones, http://www.nature.com/news/why-sharks-have-no-bones-1.14487, Elephant shark genome provides unique insights into gnathostome evolution, http://www.nature.com/nature/journal/v505/n7482/full/nature12826.html?WT.ec_id=NATURE-20140109) ! Peu agressif envers l’homme ce qui serait plutôt une qualité pour ce dernier, cet animal est au contraire particulièrement intéressant dans la mesure où il appartient au sous ordre des chimères ou chimériformes (Chimaeriformes) et à l’ordre des poissons cartilagineux vivant dans les abysses. Malgré son qualificatif, du à un appendice pouvant évoquer une trompe, il s’agit d’un animal de petite taille mais promis à un grand avenir de part son passé : évolution d’une très grande lenteur, petit génome, squelette cartilagineux, système immunitaire incomplet. Grâce à toutes ses qualités, il devrait servir de référence en terme de génomique comparative. L’absence de transformation du tissu cartilagineux en tissu osseux, l’absence de cellules T auxiliaires vont lui permettre de servir à répondre à la question : comment en est-on arrivé là !