Que sait-on aujourd’hui de l’implication de certains types de régime sur le microbiote intestinal, celui dont on re-découvre toute l’importance. Il se pourrait, que les régimes pauvres en fibres en particulier, ne soient pas dénués d’effets en ce qui concerne cette flore saprophyte qui a lié avec l’homme des relations anciennes de réciprocité dans le sens altruisme (Gut Microbes Need Fiber, Too, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/45069/title/Gut-Microbes-Need-Fiber–Too/). En fait, on ne sait pas encore avec exactitude l’influence de ce manque de fibres sur la flore humaine, mais on montre que celle-ci transposée chez la souris se modifie dans le temps en fonction du régime puisqu’on en constate les effets au niveau des générations ultérieures. Or cette association s’est mise en place il y a des dizaines de millénaires et d’un seul coup d’un seul, comme par un coup de baguette magique, on supprime à la flore intestinale ce avec quoi elle cohabite ! Surprise totale, que faire ? La réponse risque de prendre du temps pour être parfaitement adaptée. Ira-t-elle plus vite que lors de son installation première ? Combien de générations de flore intestinale seront-elles impactées avant qu’un nouvel équilibre soit fonctionnel pour le meilleur des deux parties ? Il persiste néanmoins une lueur d’espoir, l’effet est réversible, mais bien sûr il s’agit toujours de la souris ! Pour que l’on ne dise plus jamais que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, dans ce domaine comme dans d’autres, peut-être enfin faudrait-il qu’ils prouvent leurs connaissances à propos de ce dont ils parlent en évitant que cela prenne autant de temps que de reconstituer sa flore intestinale !
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