
A l’heure où les articles à charge concernant les effets délétères de la technologie numérique sur la santé mentale plus particulièrement celle des « jeunes têtes blondes », trouver un dossier à décharge n’est pas une mince affaire. Ce n’est pourtant pas mission impossible cf Scrutinizing the effects of digital technology on mental health ( https://www.nature.com/articles/d41586-020-00296-x?utm_source=Nature+Briefing&utm_campaign=bb8588fcdb-briefing-dy-20200211&utm_medium=email&utm_term=0_c9dfd39373-bb8588fcdb-43241421 ). Il s’agit en particulier d’explorer les méfaits de ces réseaux sociaux qui ne cessent d’être dénoncés à grand renfort d’exemples on ne peut plus convaincants. Pourtant la médaille aurait bel et bien une autre face qu’il est indispensable de connaître et ce pour deux raisons qu’il est difficile de différencier en terme de priorité. Donc non pas la première, mais l’une d’entre elle qui met en évidence l’effet contraire à celui qu’il est habituel de souligner. Quant à l’autre elle se réfère à la démarche adoptée par l’auteur : celle de ne pas se satisfaire du dossier à charge. Explorer l’intégralité d’un problème relève de la dialectique. En philosophie depuis Zénon d’Elée et Platon (plus connu !) c’est l’art du dialogue, de la discussion, mouvement de pensée qui autorise la confrontation et mène plus sûrement à la vérité. La vulgate populaire pratique parfaitement cet exercice et parle simplement du pour et du contre. Ce ne devrait pas être si difficile de faire pareil !