Qu’il s’agisse des ancêtres des familles d’insectes comme le moustique , ou des ancêtres de la famille des hominidés, la paléontologie peut sauter allègrement d’un fossile à l’autre à condition qu’elle ait un matériel d’étude à sa disposition. Il semble bien que d’une façon générale, les découvertes permettent le plus souvent d’apporter des rectifications en ce qui concerne les données temporelles. Et ces rectifications font plonger les racines des uns et des autres de plus en plus profondément. Ainsi en est-il de celui auquel appartenait le crâne récemment mis à jour en Géorgie (Ancient Georgian Ancestors, http://www.the-scientist.com//?articles.view/articleNo/37913/title/Ancient-Georgian-Ancestors/). La fourchette reste néanmoins relativement large, entre 2.6 millions et 10 000 ans ! Mais ce que l’on ressent à la lecture de l’article c’est le sentiment de jubilation des auteurs s’émerveillant de la préservation et donc de la qualité de l’objet sur lequel ils ont été amenés à travailler ce qui leur permet d’envisager un réexamen d’espèces classées antérieurement comme différentes. Les résultats obtenus par extrapolation ou par raisonnement analogique sont rarement conclusifs c’est à dire définitifs, ils restent néanmoins une étape indispensable dans l’attente, plus ou moins longue, de ce que chacun cherche, avec plus ou moins de bonheur : la preuve alors qualifiée d’indiscutable.